Guy Troadec se garde bien de
fanfaronner après la précieuse victoire obtenue à Douarnenez. «On pourra
toujours dire que nous avons été au moins une fois leader cette année,
mais le plus important est le nombre de points qu'on a pris. On vient
d'en prendre six de rang, ce qui nous en fait 16, tout comme notre
équipe B. A propos de cette dernière, je disais dans la semaine que
c'était important de se mettre très vite à l'abri. Hé bien, pour nous
c'est pareil! Bien malin, en effet, celui qui pourrait dire aujourd'hui
quelles seront les trois équipes qui vont descendre, et je préfère, et
de loin, être aujourd'hui en tête avec 16 points, même si on me dit
d'arrêter de regarder vers le bas. Qu'on monte ou qu'on ne monte pas en
fin de saison, ce n'est pas la question essentielle pour moi, mais il ne
faut pas qu'on soit dans les trois qui vont descendre. Il ne faut pas
oublier le nombre de titulaires de DH que nous avons perdu à
l'intersaison. Avec Olivier Morvan le coach de la B, on a calculé
qu'entre la A, la B et la C, on a disputé 37 matchs depuis le début de
la saison et on n'en a perdu qu'un seul chacun! Pour moi, les trois
équipes seniors ne forment qu'un seul ensemble, qui est très difficile à
battre, comme on l'a encore vu ce dimanche à Douarnenez, à l'issue d'un
match très serré, au cours duquel la Stella Maris n'a eu qu'une seule
occasion de toute la rencontre. Quand on a ouvert la marque à 1-0, on a
fermé la porte et Douarnenez n'a jamais eu la moindre occasion. Mais
tout ceci est bien dérisoire quand on pense que dimanche soir nous
étions en train de fêter cela et de boire des bières ensemble, et que
mercredi on devra aller à l'enterrement de Danielle, la mère d'Aymerick
et Mickaël, deux attaquants de l'équipe fanion (lire par ailleurs).» Oui, ce weekend, Plouvorn est vraiment passé d'un extrême à l'autre... Lire MPI dans le Télégramme ICI >>> |