GSI Pontivy (CFA) - AG Plouvorn (DSE) (6-1) Plouvorn va devoir digérer très vite.79e
minute: alors que Plouvorn vient de réduire le score, Christophe Salaun
a l'occasion d'égaliser sur cette frappe qui sera finalement bien
détournée par le gardien pontivyen, Kodjovi Obilalé. Les Finistériens
viennent de laisser passer leur chance. Photo Jean-René
Forcément déçu d'avoir été sorti sévèrement (6-1) aux portes des
32esde finale de la Coupe de France, Plouvorn va devoir rebondir
rapidement en championnat en s'appuyant sur les qualités démontrées
samedi soir à Pontivy.
Il
n'y aura donc pas de Plouvorn - Marseille, ni de Plouvorn - Lyon ou de
Plouvorn - Bordeaux, le week-end des 9 et 10janvier en 32e de finale de
la Coupe de France. Pour la troisième fois de leur histoire, les
joueurs de l'Avant Garde ont échoué à une marche de l'entrée en lice
des clubs de Ligue 1. Forcément décevant quand on est amateur. Et
forcément frustrant quand on a le sentiment que le dernier obstacle
n'était pas insurmontable, malgré les trois divisions d'écart qui
séparaient les Pontivyens des Plouvornéens.
Les têtes de Bellec
Ah,
avec des si... Ah, si Salaun avait égalisé à dix minutes de la fin...
Le scénario aurait alors pris une autre tournure. Et qui sait si les
jaunes, pour une fois en vert, ne seraient pas sortis du Faubourg de
Verdun en héros... Ah, si Bellec avait réduit le score à l'entame de la
seconde période... Sur deux têtes, dont une alors qu'il était seul à
10m du but, l'avant-centre plouvornéen a eu les occasions pour faire
douter Pontivy bien plus tôt dans le match. Ces opportunités manquées,
il a fallu redoubler d'efforts pour tenter de reprendre espoir. Une
débauche d'énergie fatale en fin de match. «On a eu un coup de
fatigue», admettait le capitaine, Régis Cueff, pendant que son
président, Daniel Bozec, ajoutait: «On s'est un peu écroulé
physiquement.»
Début de match fatal
Et puis,
avec des si, Plouvorn aurait réécrit ce début de match catastrophe,
finalement à l'origine de ses déboires. Car quand on encaisse deux buts
dans la première demi-heure face à un adversaire plus fort sur le
papier, difficile ensuite de croire au miracle. Le grand mérite de
Plouvorn aura été de ne pas perdre le fil de son match. Après avoir
déjà démontré, durant un bon quart d'heure en première période, qu'ils
étaient capables de très bien jouer au ballon, les hommes de Laurent
Kerleroux ont pris le jeu à leur compte au cours du deuxième acte. «Ils
nous ont sûrement laissé jouer un peu», nuançait Régis Cueff. Oui,
peut-être. Mais tout de même...
Et dimanche, c'est Plab'...
Au
final, le 6-1 a fait très mal dans les têtes plouvornéennes. Même si
les trois derniers buts ne veulent pas dire grand-chose. Et pourtant,
il va vite falloir oublier. «Il ne faut pas qu'on gamberge», insistait
l'entraîneur de l'AGP. «Ce soir (samedi), les joueurs ne sont pas
réceptifs. Mais dès lundi (aujourd'hui), ils vont devoir se
remobiliser.» Pour ne pas plomber leur très bon début de saison. Et ne
pas hypothéquer la remontée en DH qui est dans le viseur du club
léonard. Car dès dimanche, c'est la réserve de Plabennec, en tête du
groupe A de DSE avec un point d'avance sur Plouvorn (et un match de
plus), qui foulera la pelouse du stade Guy-de Reals. La déception née
du match de samedi sera forcément dans les esprits. Et peut-être un peu
plus encore après le tirage au sort de ce midi. «Si c'est Pontivy - OM
en 32e, conclut Christophe Salaun, c'est sûr qu'on aura un peu les
boules.»
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