La GSI a fait respecter la hiérarchie des trois divisions
d'écart, hier soir. Toutefois, sans une parade décisive d'Obilalé à la
77e, alors que Plouvorn était revenu à 2 buts à 1, que se serait-il
passé?
Même
si l'AG Plouvorn pouvait regretter de ne pas avoir été récompensée pour
son jeu fluide (notamment après l'ouverture du score de la GSI signée
Toulliou
à la 10e minute), force est de constater que Pontivy
avait fait le boulot, inscrivant le deuxième but à la 28e, au moment où
Plouvorn semblait revenir dans le match. Un véritable coup de poignard
pour les hommes de Laurent Kerleroux. En effet, dès le début de ce 8e
tour, la GSI ne tardait pas à trouver l'ouverture. Signalons que le
premier but aurait pu intervenir plus tôt, lorsque le corner de Péru
était repris de la tête par Le Guerroué, Derrien, le portier visiteur
battu, était sauvé par son défenseur Labat qui dégageait sur sa ligne.
Toulliou à l'ouverture
Première
frayeur pour Plouvorn, la seconde était fatale. Tout d'abord Guyader
servait Péru, centre appuyé du capitaine pontivyen que Bray effleurait,
trompant son garde du corps Cueff; Toulliou, esseulé au second poteau,
ajustait tranquillement Derrien. Plouvorn pourtant ne s'avouait pas
vaincu et, sous l'impulsion de Guillemoto, de Bellec, la troupe
visiteuse venait taquiner Obilalé, le gardien pontivyen sur des corners
ou sur des coups francs. La GSI, nous l'avons dit ci-dessus, avait
tendance à laisser l'initiative à Plouvorn qui prenait confiance...
puis arrivait le coup de bambou de la 28e. Da Costa, le Pontivyen,
voyait Péru démarqué faire un appel de balle; aussitôt servi, le
Pontivyen; tout en finesse; éliminait Derrien et glissait le ballon
dans la cage finistérienne. 2 à 0, c'était la marque au repos. Au
retour des vestiaires, Plouvorn trouvait qu'il restait quarante-cinq
minutes et que rien n'était joué. D'ailleurs un centre de Guillemoto
trouvait la tête de Bellec à la 47e, le ballon passait au ras du
montant. Puis, pratiquement dans la minute suivante, Bellec, de nouveau
de la tête, mettait de peu au-dessus deux avertissements ans frais pour
la GSI. Plouvorn poussait, obtenant même un coup franc très bien placé,
Obilalé ayant mis sept secondes au lieu de six autorisées pour dégager,
mais ce coup de pied arrêté ne donnait rien.
Salaün redonne l'espoir
Il
n'empêche que Salaün, juste après sa rentrée, de la tête sur un coup
franc battait Obilalé, le coup franc ayant été doté par Roguez.
Moralité: Plouvorn y croyait de nouveau à fond et Salaün obligeait
Obilalé à réussir un superbe arrêt, véritablement le tournant du match
car une minute d'écart, Traoré qui lui aussi venait d'être incorporé
par son coach Le Dour, servi par Péru, était fauché en pleine surface
de réparation. Penalty indiscutable que Bray transformait à la 81e
minute, 3 à 1 pour la GSI Pontivy. Plouvorn chancelait, la GSI
regonflée, inscrivait trois autres buts par Péru à la 84e, Bray à la
85e et Havart, pendant le temps additionnel: 6à1 pour la GSI Pontivy
qui poursuit l'aventure et qui va attendre le tirage des 32e de finale,
demain.
H.C.
Lire la coupe de France sur le Télégramme
ICI >>>