La GSI Pontivy disputera les 32esde finale de la Coupe de France
après sa victoire, hier soir, face à Plouvorn. Non sans quelques
frayeurs, malgré un score fleuve (6-1) au final.
C'est
fou ce qu'un score peut parfois être trompeur. En s'en tenant à la
simple lecture du tableau d'affichage, on pourrait croire que la GSI
Pontivy s'est trimbalée, hier soir au Faubourg de Verdun, face à
Plouvorn. Que l'ogre de CFA n'a fait qu'une bouchée du petit poucet de
DSE. Comme la logique pouvait d'ailleurs le laisser penser à l'entame
de ce huitième tour de la Coupe de France.
Plouvorn a fait jeu égal
Autant le dire tout de suite: le 6-1 est très, très lourd pour une
équipe de Plouvorn qui, par moments, a dominé la rencontre en
s'appuyant sur des actions à une touche de balle et une belle
circulation du ballon. «Les gens qui n'étaient pas au match vont
seulement retenir qu'on a pris une volée. Pourtant, les trois divisions
d'écart ne se sont pas vraiment vues durant les 90 minutes. Au niveau
du jeu, on peut être fier de ce qu'on a fait», appréciait Laurent
Kerleroux, l'entraîneur de l'Avant Garde. «Durant une bonne partie de
la deuxième mi-temps, on a eu du mal, c'est évident», reconnaissait son
homologue pontivyen, Alain Le Dour.
«Si on avait égalisé... »
Sauf que, à ce moment-là, la GSI avait fait le plus dur en marquant à
deux reprises durant la première demi-heure. Un scénario idéal qui, à
la pause, laissait peu de doutes sur l'identité du vainqueur. Et
pourtant, après deux occasions en or gâchées par Bellec à l'entame du
deuxième acte, Plouvorn y a cru après la réduction du score de Salaun à
un quart d'heure de la fin, au plus fort de sa domination. «A 2-1, bien
sûr qu'on n'était plus à l'abri», soufflait l'entraîneur pontivyen. «Si
on avait égalisé à 2-2, je suis sûr qu'on serait passé», lâcha même
Laurent Kerleroux, un brin dépité. Car ses joueurs ont eu l'occasion de
revenir totalement dans le match. Mais Obilalé a alors sorti le grand
jeu sur une frappe de Salaun à la 79eminute. Dans la foulée, Pontivy
prenait définitivement le large. «On ne conteste pas la défaite, mais
les trois derniers buts sont anecdotiques», relevait l'entraîneur
plouvornéen, pendant qu'Alain Le Dour appréciait le coup d'accélérateur
de ses joueurs pour trouver des décalages et ainsi s'éviter toute
mauvaise surprise.
«Bordeaux, Lyon ou Marseille»
Sans avoir été brillants, mais en s'étant montrés très efficaces, voilà
donc les Pontivyens une nouvelle fois en 32esde finale de la Coupe de
France. Ce qui suffit largement au bonheur de leur entraîneur, qui ne
formule qu'un voeu: recevoir pour la troisième fois d'affilée. «Une
équipe jouable, ou alors un très gros», précise-t-il. De quel genre?
«Bordeaux, Lyon ou Marseille.» Allez, réponse demain à Rennes.
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