Coupe de France (5e tour)/ Coray - Plouvorn, dimanche. Gourlaouen : « Refaire le coup de Milizac »

Date de publication : Oct 10, 2013 7:46:37 AM

Petit Poucet de la Coupe de France, Coray affronte Plouvorn, dimanche, pour le compte du 5e tour. L'entraîneur corayen, Erwan Gourlaouen, fait le point.Quel était le match le plus important : le Penn Ar Bed en championnat ou Plouvornen Coupe ? « Jusqu'à dimanche dernier, c'était le Penn Ar Bed. Après le tirage, j'avais d'ailleurs demandé de ne surtout pas penser à Plouvorn. Les gars ont écouté car on a fait un bon match contre le PAB. On gagne 3-1 logiquement et il valait mieux car sinon on était décroché. Mais d'une certaine manière, c'était assez simple : Plouvorn, c'est loin de chez nous et on ne connaît pas si bien que ça. Si ça avait été Vannes ou l'USC, j'aurais eu plus de mal à leur demander de ne pas penser au match du 5e tour. »

Comment se présente ce match ?

« Je peux dire que je sens bien le groupe, en tout cas. On commence à jouer pas trop mal après un début de saison qui ne me plaisait pas trop ».

C'est votre deuxième saison comme coach à Coray et des gros matchs de coupe, vous en avez surtout connu comme joueur. Quelles seront vos consignes dimanche ?

« Le principal, c'est que les joueurs prennent du plaisir, se libèrent, jouent à fond ce type de match qui fait sortir de la routine du championnat, ceux dont on se souvient à la fin d'une carrière. Alors, il faut à tout prix éviter les erreurs bêtes qui te condamnent. Donc, la première consigne c'est : zéro erreur défensive. Ensuite, prise de risque offensivement dès qu'on peut »

Est-ce que vous allez préparer ce match de manière spéciale ?

« Non parce que l'option de se réunir tous avant et de manger ensemble, ça ne m'a jamais trop réussi quand je jouais. Donc, on va faire comme d'habitude. Le favori, c'est Plouvorn, alors on n'a aucune pression. Ce n'est pas la peine de s'en mettre ! Jean (Péron, le président) avait évoqué la possibilité d'aller au 5e tour. On y est. Alors, donnons tout et on verra bien ».

Le scénario idéal, ce serait quoi ?

« Comme contre Milizac, ce serait bien de marquer rapidement. Ce jour-là, j'ai senti que les gars étaient bien et qu'il n'allait pas nous arriver grand-chose. Je le répète : Plouvorn est favori et on a 5 ou 10 % de chances de se qualifier ».

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