Derby. Marcel Grall derrière l'AGP

Date de publication : Dec 03, 2011 3:6:5 PM

À Morlaix, ce soir, pour la rencontre de football opposant l'équipe locale à l'Avant-Garde, un supporter sera attentif à la prestation des deux équipes, et pour cause, il est Plouvornéen et soutient les Jaune et Noir tous les dimanches à domicile, mais a aussi joué au Stade morlaisien de la grande époque. Il s'agit de Marcel Grall, milieu de terrain de l'année 1983, lorsque les joueurs de la Cité du viaduc évoluaient en DH, équivalent de la CFA 2 actuelle. «L'équipe venait de descendre de D4, il y avait quelques anciens qui étaient restés comme Joël Quéméner, Didier Bernard ou Jacky Le Lous. Il y avait aussi des jeunes tels que Dominique Le Joly qui fit les beaux jours d'En-Avant de Guingamp». Marcel y joua huit saisons avec une descente en DSR mais une remontée en DH en 1987 qui restera un beau souvenir. Après un passage à Plouénan comme entraîneur, il finit sa carrière en loisir à l'Avant-Garde. Depuis, Marcel pratique la course à pied et va voir sa fille, Manon, jouer au handball à Plouvorn en moins de 17 ans région. Les deux équipes ont-elles les mêmes moyens? «Il est clair que Morlaix a des ambitions, suite à la fusion, ils ont envie d'aller au-dessus. Pour l'Avant-Garde, ils ont des moyens plus limités, se maintenir c'est déjà un challenge intéressant». Qui va remporter le derby? «Plouvorn a un match en retard et ne peut se permettre de perdre pour ne pas décrocher au classement. Quant à Morlaix, s'ils veulent rester dans le haut du tableau, ils sont dans l'obligation de gagner. Mon coeur étant à Plouvorn, je vois bien l'équipe de Laurent Kerleroux s'imposer sur un coup de pied de Jean-François Rogues». As-tu joué ce genre de derby? «Contre le Stade léonard, en coupe de France en 1983. Il y avait 2.500 spectateurs à Aurégan. J'avais égalisé, un partout, mais nous avions été éliminés aux penaltys. En face, il y avait un certain Guy Troadec, l'actuel entraîneur de la réserve plouvornéenne. Pour le derby Morlaix-Plouvorn, il aura tout de même une saveur plus particulière. Il déterminera une suprématie locale, pour le gagnant».Lire le Télégramme ICI >>>