DH/ Plouvorn - La Vitréenne B (2-2). Deux points de perdus !
Date de publication : Jan 10, 2012 3:51:10 PM
Accroché par la lanterne rouge, Plouvorn a bêtement perdu deux points. Au lieu de prendre place dans la première moitié du tableau, Plouvorn a récolté son plus faible nombre de points à ce stade de la compétition, depuis toutes ces dernières années en DH...
Les Plouvornéens ont laissé filer une rencontre qu'ils maîtrisaient de bout en bout. Jamais encore, en effet, ils n'avaient autant dominé une première moitié d'un match de DH: voir leur gardien Stéphane Derrien toucher un seul ballon en première période (et encore, c'était une balle que la défense avait volontairement laissé rouler jusqu'à la surface à la 38e minute) constitue un record qui n'est pas près d'être battu !
« Je pensais que le match était fini...»
Plouvorn a donc dominé sans partage, Plouvorn a accumulé les corners sur le but visiteur, Plouvorn a marqué deux buts après s'être créé de nombreuses occasions. Tout était parfait. Les visages des supporters étaient radieux à la mi-temps! Et puis, patatras! Un ballon qui file entre une forêt de jambes, une reprise de volée de grande classe, et la Vitréenne est revenue! « Nous perdons deux points car nous avons oublié qu'un match durait deux mi-temps », indique Laurent Kerleroux. « Moi-même, à la pause, je pensais que le match était déjà fini, car l'adversaire ne nous a pas du tout mis en difficulté, mais nous avons ensuite raté trop d'occasions, et pris ce premier but sur coup-franc. À chaque fois que Plouvorn prend un but, il ne sait plus trop comment faire et nous aurions même pu subir le pire ». Comment peut-on assister à un tel renversement de situation? Laurent Tomczyk, l'entraîneur vitréen donne son explication: «A la suite de la première confrontation, je connaissais un peu plus cette équipe de Plouvorn: j'avais donc mis quelques petits trucs en place, mais, malheureusement, à la mi-temps nous nous retrouvons à 0-2. Alors, dans les vestiaires, je leur ai tenu un discours paternaliste, des propos plutôt en rapport avec l'affectif. Et nous marquons très rapidement, si bien que le tout compte fait, j'ai envie d'être un peu chauvin et de dire que ce match nul me semble logique sur la physionomie du match face a une bonne équipe: on ne va pas s'enflammer, mais ce qui est sûr c'est que c'est le travail qui paye, et je vais savourer les deux points pris ici ». Deux points que Plouvorn a toujours en travers de la gorge...
Michel Pleiber pour le Télégramme ICI>>>