DH/ Plouvorn - Langueux (2-0).Le minimum syndical

Date de publication : Sep 03, 2013 6:54:14 AM

En venant à bout de l'US Langueux, les Plouvornéens ont réalisé ce qu'on attendait d'eux : à savoir, au minimum, battre une équipe qu'il faudra absolument laisser derrière tout au long de la saison.

Les Costarmoricains savent pertinemment qu'ils auront beaucoup de mal à éviter la relégation car, de l'équipe qui avait débuté la saison dernière à Morlaix, par exemple, il ne restait plus que deux joueurs à s'être présentés à Guy-de-Réals.

Langueux inexpérimenté

« La plupart de mes joueurs n'ont jamais évolué en DH et, en première période, ils ont été dominés dans tous les duels, reconnaissait Rémy Le Bourdoulous, le coach langueusien. Nous n'avons pas su muscler suffisamment notre jeu dans la récupération du ballon et le score aurait pu être plus lourd à la pause. Ensuite, ça a été mieux, et nous avons eu quelques situations de contres qu'on a mal terminées, par manque de confiance ».La confiance, c'est justement ce qui n'a pas fait défaut à Plouvorn, maître du milieu de terrain avec Johann Le Traon et Mickaël Quéré, qui évoluaient, avec Benoît Richeux, un cran plus haut que Thomas Loaec, ce dernier pouvant s'appuyer en outre sur un Geoffrey Coquil prometteur, qui venait de retrouver le poste favori de ses premiers pas de footballeur.

« On aurait pu en mettre cinq »

Avec les anciens, comme Fagot (qui entame sa 10e saison d'affilée en équipe fanion) ou Guilmoto dans des postes plus offensifs, les Plouvornéens ont pu appliquer les consignes de Guy Troadec.« Nous avons quasiment joué en 4-2-4, nous nous sommes créé des occasions, et on aurait pu en mettre cinq, je pense. Même si on en rate, on se les procure, et c'est cette volonté d'aller de l'avant et de jouer qu'on affichera à Plouvorn, au moins tant qu'on ne sera pas dans le trou. Ce match-là, il fallait à tout prix le gagner, et en première mi-temps, nous sommes allés récupérer pratiquement tous les ballons chez nos adversaires, car ils ne pouvaient pas sortir. Sur cette rencontre, il n'y avait pas photo, mais le plus dur reste à faire, il ne faut pas se leurrer. Maintenant, on va aller à La Guerche en ayant tout à gagner car nous avons rempli notre contrat chez nous. »

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