DH/ Plouvorn - Locminé (0-4). «Dans l'envie on n'y était pas»

Date de publication : Oct 26, 2010 12:20:45 PM

Défaite 4-0 à domicile contre Locminé: il faut remonter à bien longtemps en arrière pour trouver trace d'une telle défaite des Plouvornéens à domicile.

En Coupe de France, il y avait bien eu un 4-0 infligé par l'US Montagnarde. Mais en championnat, les seuls souvenirs du genre restent les trois 4-1 essuyés face à Vannes, Guingamp et Guichen lors de la saison 2006-2007. Plus loin encore, on trouve la trace d'un 3-0 encaissé à Guy-de-Réals: c'était en 1997 face à... Locminé! Mais cette fois-ci, si, le score est plus lourd, il est bien trop sévère. Bien sûr, personne n'ira remettre en cause la victoire de la Saint-Colomban car le jeu qu'elle a développé en première période aurait pu lui permettre de marquer en conclusion de jolis mouvements. Mais Plouvorn résistait bien et s'appliquait à faire ce qu'il fallait dans ces moments-là: laisser passer l'orage. D'entrée, le gardien Stéphane Derrien avait bien donné le ton en arrêtant brillamment le coup franc d'Adjamossi. Mais ensuite, le pauvre, il a été trompé par son défenseur, malheureux sur cette déviation de la tête, puis sur un penalty, puis sur une frappe venue d'ailleurs et enfin sur un dernier coup franc, seule action sur laquelle sa responsabilité pourrait être engagée. Mais sa défense aussi, a été fautive sur ce coup-là, en l'absence de Thomas Jacq.

«Honte et colère»

Cette lourde défaite a fortement déplu à Laurent Kerleroux. «J'ai un sentiment de honte, mais aussi de colère. On savait que ça serait dur, mais on devait proposer autre chose. Au-delà des buts (contre son camp, penalty, erreur au milieu), c'est dans l'envie qu'on n'y était pas, et cela fait maintenant deux fois (après Kerfeunteun) que l'on passe au travers collectivement. Locminé est bien meilleur que Vannes.» Quant au Locminois Didier Noblet, il ne boudait pas son plaisir, même s'il a noté un fléchissement de son équipe en seconde période. «On a un peu souffert après la pause, mais avec la première mi-temps qu'on a réalisée en terme de qualité et d'efficacité, on aimerait que ça dure 90 minutes et pas 45. Inconsciemment, on en fait un peu moins, et l'adversaire a envie de réagir aussi. Le tournant du match a cependant été ce tir de Plouvorn sur le poteau, car s'ils étaient revenus à 3-1 à ce moment-là... Un 4-2 aurait mieux reflété la physionomie de ce match.»

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