DH/ Plouvorn - Paimpol, demain (15 h 30). Un classique du genre

Date de publication : Feb 25, 2012 10:33:55 AM

La venue de Paimpol, la cinquième en dix ans, est peut-être celle qui se présente de la façon la plus abordable pour Plouvorn.

Même si les statistiques entre les deux équipes sont tout à fait équilibrées sur le terrain Guy-de-Réals avec une victoire pour chacune et deux matchs nuls, cela fait sans doute longtemps que l'Avant-Garde de Plouvorn n'avait été si proche de son adversaire paimpolais. Non pas parce qu'il n'y a que deux petits points qui séparent deux équipes qui étaient encore à égalité parfaite au même stade de l'épreuve l'an passé (avant que Paimpol n'enchaîne sept victoires et trois nuls pour finir sur le podium), mais surtout parce que Plouvorn ne peut pas en rester là.

«Un problème de finition»

Ce n'est pas possible de jouer aussi bien, et de ne pas être récompensé. Le seul problème est que le ballon ne franchit pas assez souvent la ligne de but adverse. La faute à qui? Ce serait trop facile de la mettre sur le dos des attaquants: car ici, tout le monde défend, et tous (sauf le dernier défenseur et le gardien) participent aux actions offensives. Il n'y a pas de buteur patenté, même si l'absence de David Hallégot, avec son abattage devant, a évidemment pesé lourd dans les débats (une seule victoire en sept rencontres de championnat depuis l'épisode malheureux de la Vitréenne). «Il ne s'agit en fait que d'un problème de finition», explique Laurent Kerleroux, qui sait pourtant que son équipe marque bien plus que l'an passé. «Il n'y a pas 36.000 solutions, et il faut absolument marquer, si on veut rester dans la course. Mais je pense qu'en face, Franck Loas tiendra le même discours que moi, car avec une victoire ça peut aller très vite. Et peu importe que ce soit mon n°9 ou mon n°5 qui soit devant le but: il faut la mettre au fond. Je sais ce que vaut mon équipe, je sais aussi que nous sommes dans le vrai, mais il nous faut les points».