DH/ Plouvorn - Quimper-Kerfeunteun (2-0). Heureux qui comme Plouvorn

Date de publication : Nov 09, 2011 9:1:43 AM

Plouvorn peut se permettre d'engranger sa troisième victoire d'affilée, dimanche contre Quimper-Kerfeuteun à domicile, tout en se passant de joueurs de base...

Orlando Da Costa (suspendu), Régis Cueff (l'emblématique capitaine) ou encore les moteurs de l'équipe que sont Tony Rolland et Cédric Fagot absents ou ménagés - les deux derniers étaient en effet sur le banc, tout comme Jordan Derrien, le buteur patenté -, Plouvorn a malgré tout réalisé une belle performance, dimanche, sur sa pelouse. Bien sûr, il y a déjà eu des séries de trois succès consécutifs (incluant déplacements et matchs à la maison), mais pour trouver trace de trois victoires à domicile d'affilée, il faut remonter au temps de la DSE. En DH, c'est vraiment la première fois, et Laurent Kerleroux peut la déguster, d'autant plus qu'il a battu une équipe où figuraient quelques éléments de l'ancien Quimper Cornouaille (CFA2), et surtout dû effectuer des choix pas toujours évidents: «Il fallait vraiment faire quelque chose, puisqu'on restait sur des prestations plus que moyennes en Coupe et en championnat. Cette victoire est un grand soulagement, puisqu'on repousse Quimper à quatre points derrière et qu'Elven a perdu aussi. Je n'ai pas trouvé une équipe de Plouvorn aussi bonne que ça dans le jeu, mais j'ai vu des gars qui se sont battus et qui avaient envie de gagner, ce qui était le plus important ce dimanche».

«Un grand ouf!»

Et pourtant, la tâche ne s'annonçait pas simple. «On savait qu'un Quimper - Plouvorn ça allait être assez tendu, mais je n'ai pas trouvé mes joueurs plus agressifs que les autres, apprécie Laurent Kerleroux. Mais, en résumé, on gagne même si on prend encore un peu trop de cartons et que nous ne marquons pas dans nos temps forts comme on aurait dû le faire. Du coup, nous n'avons pas été à l'abri d'un contre. Mais on pousse un grand ouf!» Du côté quimpérois, Sébastien Le Naour reconnaît la supériorité de Plouvorn: «Je dois reconnaître que dans ces moments-là, Plouvorn est plus fort que nous, car ils peuvent faire des choses que nous, nous ne savons pas réaliser. Nous sommes tombés sur une super équipe de Plouvorn qui nous a causé énormément de soucis, que nous n'avons pas su résoudre, tout simplement. Dans le jeu et dans les intentions, Plouvorn était dans le vrai. Mais nous n'avons pas su nous adapter à cette pelouse, et j'aurais aimé qu'on soit plus costauds et qu'on ne prenne pas ce but d'entrée. Je pensais quand même que dans nos temps forts, nous serions parvenus à revenir.»