DH/ Plouvorn - Quimperlé (3-3). Ça aurait pu être pire !

Date de publication : Mar 20, 2012 5:52:26 AM

Cela faisait longtemps qu'un dénouement n'avait pas été favorable à l'AG Plouvorn. Car, au moment où Quimperlé a pris son dernier avantage et qu'il ne restait plus qu'une minute à jouer dans le temps réglementaire, il n'y avait plus un supporter plouvornéen à croire au miracle...Tous étaient abattus à l'idée de subir une nouvelle désillusion. Tous ? Oui: tous ! Mais pas ces garçons de la ligne d'attaque, si décriés depuis plusieurs semaines, et qui ont trouvé le moyen d'arracher une égalisation venue de nulle part, si ce n'est du pied droit de Bruno Velly et de la tête de David Hallégot. Une minute avant, Laurent Kerleroux s'était écroulé de dépit sur son banc au fond de la guérite quand Quimperlé a marqué à l'ultime minute. «On gratte un point» Mais c'était pour en ressortir aussitôt: « C'est vrai qu'on se dit qu'on peut gagner, quand on mène 2 à 1 et que l'adversaire est réduit à dix, mais on peut se dire aussi qu'on a failli tout perdre. Mais, en soi, ce résultat n'est pas mauvais face a une équipe qui avait dix victoires et seulement quatre défaites : on gratte un point, ce qui n'est pas mal, même si ce n'est pas satisfaisant dans la mesure où nous avons besoin de davantage. Mais c'est la réaction des gars qui m'a plu parce que pendant que j'étais avachi sur le banc, ils sont allés chercher l'égalisation : c'est le plus mauvais match de Plouvorn dans le jeu et, bizarrement, on ne perd pas ! » Du côté Quimperlois, Maguey Sow se montrait philosophe: «C'est toujours regrettable de se faire rejoindre en fin de match, mais, sur le contenu du match, on ne peut pas dire qu'on méritait plus que Plouvorn. Notre déception peut être légitime, mais il faut aussi respecter l'adversaire auquel nous n'avons pas été supérieurs. Ça me paraît logique qu'on partage les points: c'était un match moyen de DH qui se termine par un nul, et c'est bien comme ça. Mais je trouve le contenu insuffisant, parce que je suis perfectionniste ». Lire le Télégramme ICI >>>