DH/ Plouvorn - Vannes (B) : 0-1. Des raisons d'y croire

Date de publication : Sep 14, 2010 11:5:9 AM

L'AG Plouvorn s'est donc inclinée une nouvelle fois devant la réserve vannetaise, mais contrairement aux deux précédentes rencontres, elle ne méritait pas de perdre.

Fidèle à ses habitudes, la réserve vannetaise a débuté très fort, en imprimant un rythme que les Plouvornéens ont suivi sans difficulté. Leur gardien, Séach, remplissant parfaitement sa mission en cette première mi-temps. Il n'aura quasiment rien eu à faire dans la seconde. Bien sûr, il en a encaissé un, mais sur cette frappe, digne des morceaux choisis du Mancunien Paul Scholes, il n'y a pas beaucoup de gardiens qui seraient allés la chercher. Bien sûr, à cinq minutes de la fin, la frappe du Vannetais Obin aurait fait mouche si elle avait été cadrée. Mais pour le reste, Plouvorn a fait plus que jeu égal, comme le reconnaissait volontiers Lionel Crenn, le coach visiteur: «Sur la première période, je trouve logique qu'on mène au score, mais ensuite, Plouvorn aurait pu tirer un nul. Même s'ils ont abusé de longs ballons en première mi-temps, ils sont entrés de mieux en mieux dans leur match, et nous avons gâché les contres. Ici, quand on ne mène pas 2-0, on a la pression, du public et du reste». Côté plouvornéen, c'était bien sûr la déception du résultat, atténuée toutefois par le sentiment d'avoir livré un bon match, comme l'explique Tony Rolland, qui a eu l'égalisation au bout du pied: «Nous avons été supérieurs sur la 2e mi-temps, avec quelques occasions face à la meilleure équipe du groupe, je pense. Ça n'a pas voulu rentrer, mais ça reste des matches intéressants à jouer, qui n'ont plus grand-chose à voir avec la DSE». Laurent Kerleroux se déclare déçu lui aussi, «pour la débauche d'énergie, pour l'envie, et pour le bon match qu'on a fait, le partage des points n'aurait pas été illogique ni immérité. Mais j'espère que ce match-là va nous aider. Si on joue comme ça, on n'a pas à avoir peur. Sur cet aspect-là je suis rassuré, content, et fier même de ce qu'ont montré les gars. Et le but que Vannes marque, neuf fois sur dix, ça va dans le lampadaire d'en face...».

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