DSE. Plouvorn - Bégard (1-1) Plouvorn garde la main

Date de publication : May 18, 2010 8:16:6 AM

Malgré les coups durs qui leur sont tombés dessus depuis la trêve hivernale, ils ont tout de même de la chance, les Plouvornéens. Car leur série de cinq matchs sans victoire, si elle les empêche d'être en DH depuis longtemps, ne leur a pas encore enlevé la carte maîtresse. Seul Plouzané, en effet, leur est définitivement passé devant, et, bien calée dans le sillage du PAC, l'AG Plouvorn n'est plus qu'à une victoire du bonheur: une victoire à Quimperlé, dimanche, et c'est dans la poche. Mais il lui faudra mettre fin à une fatigante période d'inefficacité, un comble pour la meilleure attaque des deux groupes de DSE confondus. Contre Bégard, ce manque de réalisme a une fois de plus été récurrent, symbolisé par la noire malchance qui s'abat sur Benoît Prigent notamment, par ailleurs meilleur passeur de cette fin de saison, qui a eu par deux fois, en début de chaque mi-temps, la possibilité de conclure, une fois de la tête (frappe sur la transversale), et une autre fois du pied droit (tir croisé au ras du poteau). Ces occasions ratées devant le but exaspèrent bien sûr tout le staff plouvornéen, à commencer par l'entraîneur Laurent Kerleroux, qui n'oublie cependant pas qu'aucune équipe de ce niveau n'aurait pu sortir indemne d'une longue période sans cinq éléments offensifs comme Axel Bellec, Orlando Da Costa, Thierry Kerriou, Jean-François Roguez et Jean-Charles Guilmoto, sans parler de la poisse qui frappe Damien Morizur depuis deux ans: «Si on avait gagné ce match, l'affaire aurait été réglée, car Plabennec, qui a perdu à Plouzané, aurait pris un coup supplémentaire sur la tête. C'est tout de même la seconde fois, après Châteaulin, qu'on rate l'occasion. A un moment, ça devient fatigant. On vient d'épuiser un autre joker, et si on passe, ce sera sans gloriole». Propos confirmés par le latéral gauche Philippe Labat: «Encore déçu, car au vu des résultats, on savait qu'en gagnant on pouvait se contenter d'un nul à Quimperlé. Mais quand on est incapable de gagner depuis cinq journées...»

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