Guy Troadec. Un entraîneur captivant

Date de publication : Sep 10, 2013 7:35:49 AM

L'entraîneur plouvornéen, Guy Troadec, âgé 50 ans, attaque sa neuvième saison au sein de l'avant-garde. C'est la première fois que l'entraîneur des Jaune et Noir manage en DH. Un parcours que l'intéressé décrit avec beaucoup de bonheur : « Je suis arrivé à Plouvorn après six saisons à Saint-Martin-des-Champs et cinq à Plounévez-Lochrist. Je cherchais une situation transitoire, pour ne pas avoir la charge de l'entraînement de début de saison et de la semaine. La réserve de l'avant-garde me convenait », avoue-t-il.

Trois premières années difficiles

Il poursuit : « Lors de mon arrivée pour la saison 2005-2006, l'équipe venait de monter en DHR. Les trois premières années ont été difficiles. Mais, petit à petit, un groupe s'est créé et en mai 2010, nous sommes montés en DSR. Puis, lors de la saison 2011-2012, nous avons décroché un nouveau titre en terminant premier, sans toutefois pouvoir accéder à la DSE, puisque l'équipe première y descendait. Enfin, la saison dernière, nous sommes montés en DH, grâce à notre deuxième place ».Guy Troadec a également été l'avant-centre du Stade Léonard Kreisker. Il y a passé treize belles années.

De nombreux souvenirs et de belles rencontres

« La plus belle d'entre elles a été 1984, lorsque nous avons été champions de D4 (équivalent de la CFA). En D3 (équivalent du National), j'ai marqué 20 buts la première saison. L'entraîneur de l'époque était Nigel Page-Jones. C'était un manager extraordinaire, capable d'une gestion humaine remarquable. Lors de mes sept années en D3 et D4, j'ai fait des rencontres étonnantes, comme contre Lisieux, dont l'entraîneur-joueur était Jacques Santini, ou encore contre Caen, où évoluait un certain Frank Dumas. J'ai eu aussi la chance de pouvoir être opposé aux équipes réserve du FC Nantes, dans lesquelles jouait Didier Deschamps, Rainald Pedros, mais aussi la réserve du FC Armorique avec Paul Le Guen et Corentin Martins », se remémore Guy Troadec.« Contre le FC Nantes, je me rappelle avoir été opposé à un champion du monde 1986 qui revenait de blessures, c'était Jorge Luis Burruchaga ». Une époque où Guy Troadec sentait les jeunes plus investis et motivés. « Maintenant, c'est différent, les distractions sont multiples. Avant il n'y avait que le foot... ».

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