Plouvorn - Guichen (4-1). Du grand Plouvorn !
Date de publication : Nov 25, 2013 8:25:54 AM
Pour arriver à dominer Guichen de cette manière, les Plouvornéens ont affiché une maîtrise technique et collective étonnante, rarement vue dans un club pourtant rompu à évoluer à ce niveau depuis vingt ans.
Même les inconditionnels, ceux qui ont le droit de s'ériger en censeurs, pour avoir accompagné l'Avant-Garde en tant que joueurs d'abord, puis supporters ou dirigeants maintenant, depuis 40, voire 50 ans, ne trouvaient rien à redire. On décelait même dans leurs yeux de l'étonnement, mais surtout une grande fierté. Plouvorn vient de servir, l'un après l'autre, quatre mets d'un menu de grand chef et il n'y a aucune raison que ce match contre Guichen en soit le dessert.
Un grand cru
Il y en aura d'autres à venir, c'est une certitude. À ceux qui pensaient que le cru 2013 n'avait pas de grandes individualités et qu'il miserait tout sur son esprit d'équipe, d'autres rétorquent : " Et si c'étaient presque tous de grosses individualités, qui mettent chacun leur admirable technique au service d'un collectif ? "
Bien sûr, ce n'est pas le genre de la maison de s'enflammer. Mais comment ne pas s'attarder sur ce fameux score de 4-1 contre Guichen : ceux qui ont écrit les plus belles pages de l'histoire de l'AG Plouvorn se souviennent de ce score qu'avait déjà connu l'équipe de la grande époque. La différence, c'est que les chiffres étaient inversés, et c'est Guichen qui l'avait emporté à Guy-de-Réals en cette saison 2006-2007 ! Au lendemain d'une cruelle élimination en coupe contre la Vitréenne, leur équipe avait sombré. Aujourd'hui, elle repart de plus belle, au grand soulagement de Guy Troadec : « J'avais raison de dire que c'était important pour nous de reprendre le championnat par des matchs à la maison. Mais quand on s'est retrouvés menés 0-1, comme contre Plouzané et qu'on n'était pas revenus, j'ai eu peur que ça se reproduise. Mais notre équipe a alors étalé son jeu sur la table et si on doit se sauver, ça passera par ce jeu au milieu de terrain, avec toutes nos individualités : si on avait été battu 1-0, il y avait le risque de tomber dans la déprime, après la déception de ne pas être passé contre Bastia. On sait que nous n'avons pas beaucoup d'arguments offensifs, mais tant qu'on aura deux gars comme Roguez et Quéré qui cavalent comme ça, devant nos quatre "petits" du milieu de terrain... » Il ne terminera pas sa phrase, le maître queux d'un service haut de gamme. .
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