TA Rennes - AG Plouvorn : 3-1. Plouvorn tombe sur plus fort

Date de publication : Jan 24, 2011 8:24:19 AM

En dépit d'une vaillance de tous les instants, les Plouvornéens ont subi la loi rennaise. Malmenés sérieusement avant la pause, les hommes de Laurent Kerleroux ont eu le mérite de s'accrocher. Privés de plusieurs titulaires, dont le gardien habituel Derrien, les Nord-Finistériens n'ont pas pu rivaliser avec une formation rennaise toujours invaincue dans son antre. Et si les partenaires de Régis Cueff n'ont encaissé que trois buts, la maladresse rennaise y est pour beaucoup. Ainsi, en première période, Kévin Aubry a vendangé à lui seul trois grosses occasions. Par deux fois, il s'est présenté seul devant le jeune Franz Vershoren pour deux tirs non cadrés. Par deux fois aussi, il n'a pas jugé de la meilleure façon deux centres parfaits de son coéquipier Nabias. Il y a des jours comme ça... Néanmoins, en dépit du manque de réussite de leur capitaine, les Rennais ont fait la différence. C'est Yviquel, tout d'abord, qui a ouvert les débats à la 10e, en reprenant un corner de la tête. Puis, peu avant le repos, Maxime Aubry a exécuté un corner direct, que le jeune Vershoren a mal jugé. «Il est clair que La Tour-d'Auvergne a fait office d'un véritable rouleau compresseur en première période, a indiqué Laurent Kerleroux. Nous n'avons pas pu suivre ce rythme...». Plouvorn réagit bien Mais après le repos, les Plouvornéens ont retrouvé des couleurs. En jouant plus haut, ils ont gagné en volume dans l'entre-jeu et Rennes, bizarrement, a reculé. Certes, Montagne n'a pas été inquiété outre mesure, mais deux frappes, signées Jean-Charles Guilmoto et Tony Rolland, ont témoigné de la vitalité plouvornéenne retrouvée. Aussi, lorsque Morizur a réduit le score à la 71e en fusillant de près le gardien rennais, personne n'a trouvé à redire. C'était mérité. Dès lors, les visiteurs ont tenté le tout pour le tout. Mais en se ruant à l'abordage, ils ont oublié quelques fondamentaux, et, sur la fin, Cueff et Guilmoto se sont fait piéger par Kévin Aubry, lequel, cette fois, n'a pas laissé passer sa chance.